L’accompagnement respectueux de l’enfant ® est une démarche que j’ai construite au fil de longues années d’observations et d’investigations dans le monde de la parentalité. Vous connaissez déjà mon approche ? Vous avez entendu parler du concept ARE® et vous aimeriez en savoir plus ? Ou alors êtes-vous à la recherche de ressources, de méthodes, ou d’outils pour élever votre enfant sans violences ?
Bonne nouvelle : vous êtes au bon endroit ! Ma démarche d’accompagnement respectueux des enfants ® s’adresse aux adultes qui ont conscience des violences dites “éducatives ordinaires”, qui essaient de faire preuve de bienveillance, et qui cherchent de l’aide pour en finir avec les schémas de parentalité classique.
Sommaire 👉
Pourquoi avoir créé une démarche d’Accompagnement Respectueux de l’Enfant ®?
Lorsque je suis devenue maman, je me suis d’abord dirigée vers des livres phares de la parentalité positive et bienveillante. Très vite, j’ai abandonné leur lecture, car je me suis rendu compte que leurs apports restaient limités ; je me retrouvais piégée dans une récurrence des VEO (violences éducatives ordinaires) malgré moi. En tant que professionnelle, j’ai observé ce schéma récurrent chez les parents que j’accompagne et plus largement chez les adultes qui côtoient les enfants au quotidien y compris dans le cadre de leur métie.r
L’éducation dite positive ou bienveillante permet de prendre conscience de nos “mauvaises habitudes” en tant que parents. En revanche, elle nous vend des formules et recettes à appliquer qui ne sont ni spontanées ni authentiques. Les parents qui les utilisent finissent par retomber dans des schémas de chantage, de menaces, voire de cris ;
- soit sous couvert de bienveillance, en se montrant doux et ferme à la fois : la main de fer dans un gant de velours,
- soit parce qu’ils sont déboussolés, ne savent plus comment s’y prendre puisque les méthodes qu’ils utilisent ne “fonctionnent pas”.
Ces postures sont malsaines et délétères pour les relations adultes/enfants. Lorsqu’on cherche continuellement à se faire obéir sans crier, le problème de fond réside dans l’adultisme et la coercition.
Vouloir faire autorité, décider pour l’autre, c’est déjà violent et ça ne peut mener qu’à des rapports de force, donc à des VEO :
- Coups physiques
- Punitions / récompenses
- Cris
- Manipulations (chantages, menaces, faux choix, mensonges, etc.)
- Conditionnements (à la continence, au sommeil solitaire, etc.)
- Non-respect du consentement (lors des soins, pour l’hygiène, etc.)
Un autre constat que j’ai fait sur la littérature précitée c’est qu’elle est trop “normative”. Les atypismes et neurodivergences n’y sont pas du tout pris en compte.
Le risque pour beaucoup de parents qui doivent adapter leurs postures aux particularités de leurs enfants est de se dire “avec mon enfant, ça ne marche pas”. Tout l’espoir qu’ils avaient mis dans les prophéties d’éducation positive retombe alors et les VEO reviennent d’autant plus facilement.
J’ai alors eu besoin de formuler une démarche inclusive, qui tient compte de la neurodiversité dans son ensemble :
- Qui permettrait de changer complètement de posture : un accompagnement (et non pas une éducation) que chaque adulte peut pratiquer
- Qui donnerait toute sa place à l’enfant : la considération qu’il mérite, comme tout individu, quelles que soient ses spécificités
- En se plaçant à côté de lui sur le chemin qu’il choisit pour lui-même.
En quoi l’accompagnement respectueux des enfants® se différencie-t-il de la parentalité positive ?
Si vous souhaitez changer et entretenir avec vos enfants des relations exemptes de toutes violences, il est indispensable que celles-ci soient égalitaires. La parentalité positive ne s’attaque pas à descendre les adultes de leur piédestal. Une forme de verticalité reste prônée en filigrane ou clairement conseillée et c’est là tout l’enjeu de l’accompagnement respectueux : se mettre à la hauteur de l’enfant, se connecter à lui pour réveiller votre empathie.
Dans la parentalité bienveillante, l’empathie est souvent amenée de façon artificielle : il faut montrer au tout-petit qu’on le comprend, qu’on est à son écoute, mais ça reste “dans l’idée de lui faire faire …”.
Où est l’empathie quand on place le désir d’amener l’individu sur un chemin qu’on a décidé pour lui sans tenir compte des choix qu’il aurait faits pour lui-même ?
En quoi est-ce naturel quand on utilise des stratagèmes pour amener l’enfant à obéir ?
La véritable empathie se constate lorsqu’on s’est connecté à notre enfant et qu’on a observé par son état que là, ce qu’on lui impose, ce n’est pas la bonne option pour lui. Même si ça nous a semblé être la meilleure décision sur le moment.
Parce que, oui, il peut nous arriver d’imposer des choix à notre enfant, cela n’est pas antinomique de l’ARE®, la différence réside dans le fait de prendre la responsabilité de notre choix assumé et la façon dont on va accueillir la réaction de l’enfant face à cette imposition.
On peut alors utiliser cette connexion et les signaux de souffrances pour trouver une façon plus juste de réagir la fois suivante.
Dans une posture respectueuse, il n’y a pas de mode d’emploi sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire. Il n’y a pas non plus d’astuces pour que les petits ou plus grands répondent aux exigences des parents.
L’idée c’est de comprendre les impacts de nos actions sur notre enfant et la relation qu’on a avec lui, pour faire des choix éclairés, dans le respect de nos valeurs, de l’enfant et de la relation.
Un autre point crucial de ma démarche d’ARE®, c’est qu’elle tient compte des ressources de l’adulte. Quand il est à son niveau 0 il peut (et doit) à minima respecter l’intégrité physique et psychoaffective (ne jamais blesser). C’est ce minimum qui permet aux adultes d’avoir une attitude respectueuse en toutes circonstances sans tomber dans le sacrifice ni l’épuisement, en gardant leur authenticité.⠀
⠀ « Là tout de suite je ne peux pas, je ne suis pas en capacité » est une phrase salutaire.⠀
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Tout le reste est une question de curseur, mais requiert de reconnaître ses propres besoins. Après ça, les clés de compréhension liées au développement de l’enfant serviront à adopter des attentes réalistes tout en basant notre posture sur la confiance et à accompagner leur autonomie avec sérénité. C’est ainsi qu’on va pouvoir sortir définitivement des schémas de VEO.
En quoi consiste concrètement l’approche ARE® ?
C’est assez simple ; cette démarche s’articule autour de 3 grands principes :
- Le respect des enfants,
- L’accompagnement à leur autonomie,
- La qualité des relations qu’on développe avec eux,
Voyons tout cela en détail :
Respect
- De l’intégrité physique et psychoaffective :
Ne pas porter atteinte à l’enfant que ce soit physiquement via des coups, tapes, bousculades, tirages, pincements, brusqueries ou psychologiquement via des menaces, chantages, brimades, manipulations, humiliations, moqueries, est le principe de base du respect de son intégrité.
J’invite également à prendre conscience des conséquences qu’entraîne le non-respect du consentement de manière répétée. Il est inutile d’aller discourir auprès des jeunes sur le droit au corps, si durant toute leur enfance leurs “Non” ont été bafoués.
Parce qu’ils ne trouvent pas comment faire autrement, de nombreux parents entravent le consentement des tout-petits quotidiennement en les contraignant à se laver, à s’habiller, à manger, etc. C’est un non-sens : quand on dit aux enfants “Ton corps t’appartient”, on se doit de l’appliquer en toute circonstance. Forcer l’hygiène par exemple (en se fâchant, en menaçant ou en usant de toute autre forme de VEO pour imposer) est violent, intrusif et antinomique d’un accompagnement à l’autonomie. Si vous avez besoin d’aide sur ces sujets pour trouver des façons respectueuses d’accompagner votre enfant lors des soins et l’hygiène, je vous renvoie à la fin de ce dossier.
- Dans leurs besoins quels qu’ils soient, physiologiques, sociaux, d’épanouissement, d’apprentissages, de récréation, etc. :
Ce qui implique non seulement de connaître et d’observer les besoins, mais aussi et surtout de sortir du référentiel de pensée qui place l’adulte comme un sachant, un guide, une autorité. Il a la responsabilité d’aider l’enfant aussi longtemps que celui-ci est dépendant. Cependant, on a tous des stratégies plus ou moins efficaces pour remplir nos besoins et personne n’a à en juger. Le respect passe aussi par cette lucidité : chacun a besoin de faire ses expériences pour se connaître et jauger quelles sont les solutions les plus judicieuses pour lui-même.
Bien sûr ce n’est pas simple de mettre de côté nos peurs de parents, mais la limitation et le contrôle sont délétères, que ce soit pour l’autonomie de l’enfant ou pour la relation avec lui. Par exemple, un petit qui passe du temps devant un écran pour remplir un besoin de distraction. Pourquoi juger qu’il devrait plutôt se distraire par un jeu ou des livres si l’écran remplit son besoin et que c’est la stratégie qu’il a choisi pour lui-même ? Restreindre l’enfant dans ses conduites revient pour lui à refuser de s’occuper de ses besoins ce qui l’amène à réagir en conséquence : par de l’agressivité voire de la violence.
- Dans leurs capacités en lien avec leur stade de développement, leur âge, mais aussi leur neurospécificité :
Les tout-petits testent leur environnement tel des explorateurs et observent les conséquences naturelles qui adviennent. On ne peut pas leur demander de se retenir d’expérimenter (ils sont “programmés” pour le faire) ni remettre sur eux la responsabilité de leur sécurité. Considérer qu’un bambin doit comprendre ce qu’il peut faire ou non, ce qui est dangereux ou non, c’est ignorer son stade de développement.
Si demain il arrivait un accident grave à votre enfant, vous ne pourriez pas dire à la police “Pourtant je lui avais répété, mais il ne m’a pas écouté”. Lorsqu’il “n’entend pas”, c’est qu’il n’est pas à même de le faire. Ce n’est pas à lui de comprendre que c’est dangereux, c’est aux adultes de créer un environnement sécurisé.
Il est donc important de connaître ce qu’est en mesure de faire un enfant ou non pour ajuster ses attentes.
- Dans leur individualité :
Leur contexte familial, qui sont-ils, leur personnalité, leur tempérament, leur parcours de vie, aussi court soit-il… Considérer tous ces paramètres dans le fait de respecter une personne est essentiel.
Autonomie
Il s’agit vraiment d’un objectif quand on est adulte et qu’on accompagne les enfants, quand on partage leur vie en tant que parent, quand on les accueille au sein de structures, dans le cadre de notre métier.
Le but est de leur permettre d’acquérir cette autonomie à terme, plus ou moins long terme, selon le bout de chemin qu’on parcourt avec eux. L’accompagnement à l’indépendance nécessite essentiellement :
- De connaître les capacités de l’enfant :
Par exemple, en étant averti sur l’immédiateté des besoins qui régit les demandes des tout-petits. Les adultes ont tendance à interpréter comme des exigences ces manifestations d’urgence et s’agacent ou pensent que l’enfant exagère, “fait des caprices”… Alors que c’est typiquement une disposition biologique, donc que le tout-petit jusqu’à 6-7 ans ne peut maîtriser. Une fois adultes, nous avons physiologiquement la possibilité de différer un besoin. Il est alors logique qu’on se préoccupe en priorité des besoins des enfants, sans se sacrifier constamment pour autant.
- D’adopter des attentes réalistes en lien avec les capacités,
Les demandes formulées à l’enfant ne seront donc plus des exigences qui le mettront de fait en échec, la posture réaliste lui permettra d’avoir la latitude d’apprendre et de se développer pour faire évoluer ses capacités en toute sécurité, sans craindre de créer une frustration chez l’adulte qui risque de conduire à une violence.
- D’adapter l’environnement dans lequel évolue l’enfant,
Il s‘agit de rendre les choses accessibles tout en sécurisant, permettre à l’enfant de se servir ce dont il a besoin au quotidien dans la mesure du possible
- D’adopter une posture qui est celle de l’observation, du soutien de la proposition et de l’approbation.
Placer le curseur du niveau de réponse dont l’enfant a besoin est éminemment lié à notre propension à observer ce qui se passe, à ajuster notre posture, mais l’état d’esprit dans lequel nous faisons cela, nos dispositions favorables permettent l’enfant à évoluer en confiance.
- De laisser de la liberté :
Je sais que c’est un concept qui peut faire peur et face auquel on peut vite brandir des épouvantails, comme le laxisme, etc. Or, je rappelle que la liberté est un besoin fondamental des individus ; si la liberté ne fait pas partie de l’équation, on ne peut pas parler de respect de l’enfant. On sera dans le contrôle, dans la guidance vers des objectifs et projections qu’on peut avoir à leur égard et il leur manquera quelque chose de vital.
La place de la liberté est essentielle dans l’accompagnement à l’autonomie et de manière plus générale dans les principes de l’ARE®.
Relation
La dernière dimension, 3e principe de l’ARE®, c’est la qualité de la relation avec l’adulte. Adulte en général, qu’il soit parent, figure d’attachement ou professionnel qui accompagne, accueille l’enfant, ou le rencontre dans le cadre de sa pratique.
Cette relation doit être ;
- Basée sur la confiance
- Horizontale : c’est-à-dire dénuée de tout rapport de force, sauf bien sûr en cas de danger ou d’urgence vitale. La relation horizontale n’exclut pas l’évidente asymétrie des capacités des personnes qui la composent, mais implique que les avantages de capacités ne sont pas utilisés pour prendre l’ascendant sur l’autre.
- S’il y a un attachement avec l’enfant notamment dans le cadre de la cellule familiale, mais pas que, bien sûr l’amour inconditionnel sera une composante essentielle de l’Accompagnement Respectueux des Enfants®.
Comment l’appliquer ?
L’accompagnement respectueux ce n’est ni une science ni une méthode, c’est une philosophie de vie. Cependant, vous avez peut-être besoin de quelques exemples plus concrets pour visualiser comment implémenter la démarche dans votre quotidien.
D’ailleurs, j’en profite pour vous informer que si vous souhaitez vous faire accompagner dans ce cheminement en tant que professionnel (dans le médical, l’éducation, ou tout autre corps de métier au contact des enfants), je vous invite à vous rendre sur institutare.com . Ceci étant dit, voici quelques situations fréquemment rencontrées par les parents, et mes réponses garanties ARE®.
Comment empêcher bébé de toucher à tout ?
- Comprenez que c’est aux adultes uniquement que revient la responsabilité de la sécurité (ni à l’enfant lui-même, ni à la fratrie et cie). Essayer de lui faire comprendre que c’est dangereux/fragile, c’est comme chercher à faire marcher un bébé de 6 mois pour lui faire ramasser des choses tombées au sol, c’est une violence en soi.
- Adoptez des attentes réalistes. Grâce à des informations sourcées, vous serez plus à même d’appréhender les problématiques les plus courantes. Cela implique d’avoir de l’empathie vis-à-vis de l’enfant ou quand celle-ci est défaillante, beaucoup de la documentation, je vous renvoie aux “Dossiers thématiques” que je vous ai préparés juste par ici !
- Évitez les cris ou toute autre forme de VEO : quand l’enfant n’écoute pas, c’est qu’il ne peut pas. Si vous criez et qu’il s’arrête, c’est uniquement parce que cela le sidère. Or les sidérations répétées sont délétères pour le cerveau de l’enfant et l’empêchent de développer des capacités d’apprentissages. Capacités qui lui seraient utiles, entre autres, pour éviter de se mettre en danger. Donc utiliser les VEO ne fait qu’aggraver les situations que vous essayez de résoudre.
- Recherchez quels aménagements vous pourriez faire pour que votre enfant puisse se mouvoir librement et en sécurité. Mettez hors de portée les affaires fragiles ou dangereuses, mais laissez-le manipuler un maximum de “vrais” objets safes.
- Demandez-vous quels besoins cherche-t-il à combler : manipuler, découvrir, se distraire, interagir… ?
- Trouvez des alternatives à lui proposer, qui remplissent ces mêmes besoins.
Comment faire face aux crises ou tempêtes émotionnelles ?
- Ne cherchez pas à manipuler l’enfant pour orienter, diriger, ou cadrer l’expression de ses émotions.
- Occupez-vous de vos propres besoins (de calme, d’apaisement, de silence) d’une autre façon. Il est délétère de chercher à éteindre la colère de l’enfant, même si c’est difficile à vivre pour vous.
- Accompagnez (quand vous le pouvez) votre enfant dans la traversée des tempêtes émotionnelles :
- En l’observant et en étant à l’écoute,
- En faisant preuve de compréhension et d’empathie,
- En restant dans la connexion avec votre enfant et donnez toute sa légitimité à son émotion, quelque soit ce qui l’a provoquée.
- En montrant votre soutien. Enfin, seulement s’il est sincère, bien sûr.
Comment faire lorsqu’un enfant refuse de… (se laver, s’habiller, monter en voiture, etc.)
- Rappelez-vous qu’une demande n’est pas une exigence. De la même façon qu’avec un adulte, lorsqu’on formule une demande, cela implique qu’on se prépare à un éventuel refus. Sinon c’est une contrainte, une obligation.
- En Accompagnement Respectueux des Enfants®, on s’attache plutôt à questionner en permanence nos exigences : d’où elles viennent, pourquoi, de quoi a-t-on peur, est-ce justifié… ?
- Tant qu’il n’y a pas de dangers ou d’urgence vitale, rien ne justifie de forcer l’enfant de façon coercitive. Pourquoi les stratégies de remplissage des besoins des enfants seraient-elles moins bonnes que celles qu’on voudrait leur imposer ? On peut leur en proposer d’autres, mais être dans le contrôle relève du rapport de force et est délétère pour la relation.
- Évitez d’avoir recours aux “faux choix” pour le faire accepter quelque chose qu’il ne veut pas faire.
- Lorsque vous ne voyez pas d’autre issue que d’imposer à votre enfant quelque chose qu’il refuse, il vaut mieux assumer et en prendre l’entière responsabilité, avec toute l’empathie que vous pouvez mobiliser (et non des fausses promesses ou des “je comprends que tu trouves ça injuste” alors que vous ne le pensez pas du tout).
Que faire lorsqu’on ne parvient pas à rester respectueux avec nos enfants ?
De nombreux adultes tentent en vain d’éduquer leurs enfants dans la non-violence. Bien souvent épuisés, ils disent avoir l’impression de se sacrifier constamment pour leurs enfants. C’est une conséquence fréquente chez les adultes n’ayant pas baigné dans la bienveillance et le respect d’avoir d’énormes difficultés à donner à leurs enfants ce qu’ils n’ont pas reçu eux-mêmes.
Ma démarche de l’Accompagnement Respectueux des Enfants n’entraîne pas de sacrifices bien au contraire ; il y a une recherche d’équilibre entre les besoins des adultes et des enfants. Le sacrifice étant le fait de renoncer à un besoin, de ne pas le remplir : de s’asseoir dessus pour toujours. Ce qui est délétère pour le bien être de l’individu quelque soit son âge.
Personnellement, j’invite souvent l’adulte à utiliser ses capacités de différer son besoin, car contrairement à l’enfant il en a la possibilité cérébrale et les ressources …
Cela veut parfois dire : repenser l’organisation et changer les priorités, en lien avec les compétences de l’enfant, et selon son stade de développement.
Pour ce qui est de trouver des solutions adéquates et d’accompagner nos enfants avec respect : au sein du Cercle des Parents, nous faisons ce travail en profondeur.
On ne peut changer nos comportements et nos façons de penser en quelques jours ou semaines. Encore moins pour les VEO qu’on utilise en mode “pilote automatique”.
Si vous arrivez au bout de cet article, c’est bien que vous avez conscience de ce qui est délétère pour les plus jeunes et que vous reproduisez ces schémas “malgré vous”.
Lire, participer à des ateliers ou autres formations vous aide, mais ça ne suffit pas. Sur mes espaces, vous trouverez toujours un maximum de ressources offertes pour vous aider en toute autonomie à changer de lunettes sur vos enfants. Mais ce n’est que lorsque vous aurez compris vos modes de fonctionnement que vous pourrez initier de grands changements ✨.
Maja Mijailovic – Accompagnante parentalité